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Photo du rédacteurCap Assas

Kianda - A sereia banto de Angola


Aujourd’hui je te propose de découvrir une légende angolaise. Je ne suis peut- être pas la meilleure personne pour en parler, mais je vais essayer de le faire au mieux... cela dit, si tu connais des angolais à Assas, dis leur de nous rejoindre dans notre asso !


Selon la croyance angolaise, chaque milieu aquatique a sa propre sirène qui incarne le lieu (rivières, lacs, ruisseaux, mers, océans...), et Kianda est une de ces déesses aquatiques, une sirène.


C’est normalement maintenant que tu te souviens de ton envie folle de trouver l’île de Mako pour devenir, toi aussi, une sirène, #H20 !


Ces sirènes ont, évidemment, des pouvoirs surnaturels, et parmi les légendes les entourant dans le folklore d’Angola, j’ai décidé de te parler de celle de la sirène Kianda et de son trésor. Etudiant voulant se spécialiser en droit des affaires ? Etudiant en éco-ge ? Tu va aimer le sujet !


On commence donc avec une sirène qui apparaît à un homme très pauvre. Jusque là, rien de très alarmant, mais tout bascule quand elle lui révèle qu’elle détient un trésor et le lui donne donne en plus... Oui oui ça sent vraiment le poisson pas frais cette gentillesse. On passe alors d’un homme n’ayant que ses poches vides pour pleurer à un tout nouveau Picsou ! Et comme notre chez canard milliardaire préféré, l'homme de cette légende est un vrai radin : il ne partage pas ce trésor, ne fait que des dépenses personnelles sans en faire profiter la communauté. Je sais pas vous, mais perso, une sirène m’offre une fortune, je reste quand même sur mes gardes. Mais bon, notre boug à aucun moment se dit "mince il doit bien y avoir anguille sous roche".


Évidemment, il est puni pour son avarice. La sirène a alors deux choix :

- Soit elle fait disparaître le trésor et il se retrouve à nouveau dans la misère,

- Soit elle le condamne à être bloqué au fond d’un lac pour l’éternité...

Je vous avoue que j’ai une nette préférence pour cette deuxième solution... Je suis sadique...

Des dérives de cette légende racontent que cela arrivait parfois à des villages entiers et aujourd’hui encore, certains angolais jurent sur le “Sang du Christ” (au même niveau que dire “wallah” t’as compris) qu’ils entendent le son des femmes en train de pleurer, des chiens aboyer et des coq chanter, venant du fond des lacs ou des rivières où le village serait retenu. Hallucination collective ? C’est bien probable, à moins que ce soit vrai...


Je pense en réalité qu’on est sur un blanchiment d’argent bien déguisé par Kianda, marraine de la Mafia d’Atlantica, qui réalise cette fraude sur la terre, là où Triton n’a pas de pouvoir.


Pas bête la bête ! Le deal de fito-planctons est prospère au fond de nos océans et lui permet de mettre la mama à l’abris. Cependant, je reste étonnée que le fisc ne se soit pas intéressé à la fortune soudaine d’un villageois aussi pauvre...



écrit par Lady Di le 4/11/19

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